Historique de la commune
La découverte de traces d'une station néolithique (villa gallo-romaine des VIIIème - Xème siècles) au lieu-dit "SCHAENTZLE" indique une occupation ancienne et continue du ban communal. .
Cité dès le IXe siècle, le village Rattaché au bailliage de Landser, fut inféodé aux nobles de STEINBRUNN du XIIème au XIVème siècle. Cette famille compta parmi ses membres, Werner, ministériel de Louis de Ferrette (1188), Albert, chanoine de Bâle (1265), Agnès, abbesse d'Ottmarsheim (1323) et surtout Berthold, abbé de Murbach A l'extinction de cette famille, le village passa successivement aux mains des seigneurs de HESINGUE, des ZU RHEIN, des TRUCHSESS de WOHLHAUSEN et finalement des REINACH à partir de 1694 .Le château fort des Steinbrunn était entouré de fossés alimentés par les eaux du Muehlbach. Il fut saccagé en 1635, en même temps que celui de Landser.
Le manoir actuel, construit en 1695 par la veuve du dernier des Truchsess, Marie Françoise d'Andlau, porte les armoiries des deux familles .
A l'extérieur du village, deux moulins, celui du Kaegy et celui de la Schleiffmühle ont cessé leurs activités à la fin du XIXème siècle.
Au nord de la localité, près de la chapelle Sainte Apolline, des pièces de monnaies romaines, des armes et des poteries, retrouvées au siècle dernier, attestent également une occupation du sol dès cette époque. Construite près d'une source dite Taufsteinbrunnen, elle fut peut-être un lieu de baptême dès le début de la christianisation du Sundgau. On y a trouvé des pièces de monnaies romaines, des armes et des poteries attestant une occupation du sol dès cette époque. Le site était occupé par le village disparu de « Klein Colmar », mentionné dans les textes.
Sainte Apolline qui a subi le martyre au IIIe siècle, est invoquée contre les maux de dents et les douleurs stomatiques. Elle est également vénérée à Guevenmatten et à Franken. La chapelle, lieu de pèlerinage rénové en 1986, contient un crucifix du XVIIIe siècle. A l'avant, sur une stèle, est installée une croix de cimetière de 1787, avec le monogramme du Christ
L'église Steinbrunn-le-Bas comprenait autrefois deux paroisses, délimitées par un ruisseau. L'une était dédiée à saint Léger, l'autre à saint Laurent. C'est dans cette deuxième que le curé Jean Hofer prêcha, sans succès, la Réforme en 1524. A partir de 1545, les paroisses sont réunies mais les deux sanctuaires subsistent. Le presbytère actuel est alors construit. 
En 1756, l'église Saint-Laurent est interdite au culte vu son état de délabrement, celle de Saint-Léger est reconstruite en 1773. 
On y verra surtout, dans une niche, une pietà des année 1520 avec un Christ un peu plus tardif,

ainsi qu’à l'entrée du chœur, les statues
de saint Blaise portant deux cierges 
et de saint Nicolas,
provenant de la chapelle Sainte-Apolline.
La chaire, les autels et les fonts baptismaux forment un bel ensemble de style baroque.
Dans une fresque du plafond, Limido a représenté la Résurrection
et, sur le tableau du choeur, le Christ avec saint Laurent et saint Léger. Les habitants de Steinbrunn ont servi de modèles au peintre qui les a figurés devant l'église du village.
Le Christ en croix, de belle facture, au-dessus de la porte de la sacristie date de 1630.
Dans la rue Principale, à l'angle de la rue des Orphelins, on verra à droite une maison à colombage avec une inscription et des dessins sur les poutres d'angles. Elle fut édifiée en 1706 par le greffier Jean Wolfgang Bind (1662-1722). En face, une autre maison à colombage avec four à pain. Dans le virage, remarquer la première maison à droite en pierre, de style gothique
Depuis 1962, on note une reprise de l'accroissement démographique. Malgré la diminution du nombre d'exploitations agricoles, la persistance d'un patrimoine bâti, rural, civil ou religieux, témoigne de la civilisation rurale passée et garde une forte identité et un attrait certain au centre village.