Entre autres,
Jacob Amman, le fondateur du mouvement amish, une minorité religieuse puritaine
Hans Arp, l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, c'était aussi un poète qui trouva dans les Vosges l'inspiration de ses derniers instants.
Bartholdi, le Colmarien Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1904) reste l'Alsacien le plus célèbre aux États-Unis car il est le créateur (avec l'ingénieur Gustave Eiffel) de la fameuse statue de la Liberté ;
Alfred Dreyfus, patriote francophile, né à Mulhouse, le capitaine Dreyfus a le tort d'être juif. Accusé d'espionnage, expédié au bagne et réhabilité douze ans plus tard ;
Erckmann-Chatrian, écrivain ;
Edwige Feuillère, actrice ;
Pierre Fresnay, acteur ;
Goethe ,
Gutenberg ;
Marie-Anne, l'épouse du Colmarien Jean-François Reubell, chef occulte du Directoire, s'appelait Marie-Anne. Barras choisit son prénom pour baptiser Madame la République.
Rouget de Lisle : en 1792, Rouget de Lisle passe la nuit à son piano et compose... La Strasbourgeoise. Repris par les volontaires de Marseille, “ Allons-z-enfants ” devient La Marseillaise.
Sainte Odile : patronne de l'Alsace.
Victor Schœlcher : né en 1804, promu aux Colonies après la révolution de 1848, il fait abolir l'esclavage le 18 avril. Il luttera pour l'émancipation des femmes et l'abolition de la peine de mort. Ses cendres sont au Panthéon.
Albert Schweitzer : prix Nobel de la paix.
Tomi Ungerer : dessinateur colmarien. L’album L'Alsace en torts et de travers, est à lui seul tout un programme.
Louise Weiss : travailla après 1918 avec Aristide Briand et milita dans l'entre-deux-guerres pour le vote des femmes. Elle fut élue en 1979 au Parlement européen - dont elle devint la doyenne
Les Alsaciens ont toujours eu un faible pour l'uniforme : Jean-Baptiste Kléber, un des grands de la Révolution ; François-Joseph Lefebvre, gouverneur militaire de Paris en 1799.
C'est un Alsacien, Gottfried de Strasbourg, qui donnera au monde la parabole de l'amour ultime : Tristan et Isolde.
Au Moyen Âge, Strasbourg est le rendez-vous des grosses têtes : Maître Eckart, Albert le Grand, Jean Tauler, bref, la crème des théologiens et des mystiques.
Au XVIe siècle, ils sont toujours là, mais beaucoup - Sturm, Martin Bucer, Geiler de Kaysersberg, Jean Fischart...D sont passés à la Réforme.
Au XVIIIe siècle, la relative liberté qui règne en Alsace attire Voltaire. Et c'est en face, à Kehl, que Beaumarchais publie ses œuvres interdites en France.
La faculté de Strasbourg a de l'éclat. Anciens élèves : Metternich, Bonaparte, et Goethe lui-même.
En fait, pas de romantique qui n'ait fourré ses guêtres en Alsace, qu'il soit français (Hugo - lire Le Rhin -, Musset, Lamartine, Vigny, Mérimée, Dumas, Nerval, Delacroix, Gautier, Balzac, Michelet, Taine, Stendhal...) ou germanique (Arnim, Brentano...).
Devenue allemande, la ville inspirera plus tard Nietzsche et l'étudiant Georg Büchner, futur auteur de Woyzeck.
À nouveau française, elle est chantée par Claudel, décrite par Hemingway, Mac Orlan, Elias Canetti et Marek Halter. Simone de Beauvoir ira jusque dans les Vosges pour rencontrer le neveu d'Albert Schweitzer, un certain Jean-Paul Sartre...