Depuis 1999 et sa reprise en gestion par Culture Espaces, le Musée National de l’Automobile connaît une véritable renaissance.
une kyrielle de Bugatti Type 35, mais aussi des Ferrari de Formule 1, ou encore pour les nostalgiques des autos bleus et de Jean Behra, des Gordini
Bien vite, en 1928, un curieux coupé fiacre dessiné par le patron lui-même va équiper ce châssis.Cette carrosserie ne satisfaisant pas Ettore, en 1929 il va en dessiner une nouvelle: une berline, également de style hippomobile.
Toujours en 1929, c'est au tour d'une élégante carrosserie coach "souple" suivant un brevet Weyman. Equipée d'une superbe malle de voyage en cuir spécialement créée par Hermès, cette carrosserie plaît énormément à Ettore.
D'abord en jaune et noir, elle sera ensuite entièrement noire.
Mais Ettore s'endort un jour au volant et la voiture est totalement détruite.Vexé et superstitieux, Ettore fait reconstruire totalement la voiture mais conserve la plaque avec le même numéro de châssis. Le châssis ne fait plus que (!) 4,27m d'empattement , le nouveau moteur est ramené à 12,763 litres de cylindrée (comme toutes les autres Royales). La nouvelle carrosserie coupé chauffeur sera exécutée à l'usine sur un dessin magistral de Jean. Surnommé "Coupé Napoléon", il sera conservé dans la famille Bugatti jusqu'en 1958, jusqu'à de son rachat par Fritz Schlumpf. Elle est maintenantg l'une des pièces maitresses du Musée National de l'Automobile, Collection Schlumpf/
Et voici quelques liens qui vous permettent de découvrir cette superbe collection